Nous venons tous du même lieu
Un sac bien doux et chaleureux
Pour imprimer des pages non remplies
Apparues sur la scène de l’existence
Sur lesquelles notre personnage se construit.
Jour après jour, pas à pas
Nous entrons dans nos matrices
Créé par notre mode de vie
Acceptant par innocence
Des histoires fabulatrices.
Chaque culture forme ses chaînes,
Liant ceux qui vivent en son interne.
Des limites fixées par des règles séculaires
C’est là que les préjugés commencèrent.
Rares sont ceux qui accepteront
Les différences de toute la population.
L’unicité qui rend chacun spécial
N’est pas la quête que la plupart cherchent à trouver.
Un placard c’est sombre, étroit et ça pue.
Aucun intérêt d’y retourner
La science évolue
La religion aussi
Mais cela prendra plus de temps.
Aucune religion ne cautionne plusieurs sujets
Mais aucune ne dit non plus de s’en prendre aux gens
Personne ne devrait être jugé, agressé ou insulté,
Quelque soit sa couleur de peau, sa sexualité, sa religion
Et si quelqu’un utilise celle-ci
Pour sa haine justifier,
L’ écouter est la plus grande fausseté
Puisque la foi ne donne naissance à l’aigreur
Mais elle naît de l’ignorance et de la peur.
Ce sont les pires des poisons.
Toutes ces couleurs qui se mélangent
C’est le symbole de nos différences
Ce qui ne fait que prouver
Qu’ensemble, on vit, on communique.
Les différences qu’on partage
Rendent chacun de nous unique.
L’on passe notre destinée à côtoyer
Des personnes à qui on ne parle jamais.
Parce que l’on ira pas avec eux discuter
À cause de cet impression,
Celle de n’avoir rien à partager.
Et donc, l’on demeurera des étrangers,
On n’apprendra jamais à se connaître
Si l’on n’initie guère se premier pas,
Alors qu’effectivement on le doit
Pour s’inculquer à coexister.
Sur ce, il va falloir bien lire et considérer:
L’âge d’or ne viendra jamais,
Il n’y aura pas non plus de durable paix
Jusqu’à ce que l’amour remplace la haine.