Joie…. Miriam daher

Je l’ai vue à la croisée des chemins

Elle m’a souri et en retour,

J’ai souri aussi

Mais je n’y ai pas beaucoup d’importance accordé.

Ça arrive tous les jours

Mais durant ces jours là, rien ne s’est produit.

Nous nous sommes revus au même carrefour le lendemain

Et le jour d’après, et celui d’après, et après…

Puis j’ai essayé de lui parler

Elle était paradoxale

Elle était là, mais pas vraiment là

Pertinente mais toujours hors sujet

J’ai quand même vu son image même si elle est immatérielle.

Lorsque j’ai su son nom, j’ai été … surpris

Je ne l’ai jamais connu, ce nom, auparavant, Joie…

J’ai vécu ma vie toute seule

Sans personne pour visiter mes jours les plus sombres

Goûter cette appellation sur ma langue était doux-amer

Aussi doux que des lys blancs parfumés

Mais aussi mortel qu’un poison

Je ne savais pas que c’était une expérience unique dans une vie

Peu importe à quel point ça devient une addiction.

Mais ensuite elle a disparu, elle est partie

J’ai essayé de la chercher

Attendre au carrefour toute la journée

Essayer de prédire tout chemin possible qu’elle pourrait prendre.

J’ai essayé de me suicider ,me rendre vers les cieux

Pour voir si elle est auprès de Dieu

Mais je n’ai trouvé personne là-haut alors je n’ai pu que redescendre.

La dépendance est devenue une obsession,

Une poursuite lamentable,

Une quête interminable.

Elle est chaleur dans les jours froids de décembre

Elle est matin dans un monde de minuit

Elle est le sang que pompe mon cœur battant.

J’ai essayé de la trouver en engourdissant son existence

Lors d’innombrables nuits sans sommeil

Dans d’affreuses pensées, noyant son absence.

L’anxiété entre en jeu et tout ce que je vois est obscur

La dépression s’installe et tout ce que je sens est torture

Au point que je souhaite, que jamais je ne me réveille.

Mais je ne pouvais toujours pas

Oublier qu’elle existe et n’est pas à moi.

J’ai questionné des amis et des inconnus à son sujet

Ils rigolèrent

Ils ont dit qu’elle était toujours là avec eux

Elle ne les avait quitter guère

Mais aveugles demeurèrent mes yeux.

Certaines personnes me disaient qu’elle s’est enfuie il y a longtemps…

Et qu’elle leur a bien manqué.

Ils ne pouvaient la trouver nulle part

Naviguer sur les sept mers… en vain.

Pourtant ,je dois encore la trouver.

Je n’ai jamais su que l’absence d’un étranger affecterait ma vie;

Entre nous aucun regard

Je n’ai jamais rêvé d’elle

Je n’ai jamais pensé à elle

Mais elle m’est indispensable

Sans elle, je n’ai aucune raison d’être.

Des mois se sont écoulés depuis la dernière fois que je l’ai vue

Elle erre encore dans mon esprit

Son nom résonne profondément dans ma mémoire

Bonheur, Gaieté, Joie…

Je ne cesse de supplier ces voix

Qui n’arrêtent de crier, son nom si fort dans ma tête.

Rien à faire , se taire , elles n’en sont point encore prêtes.

Elle m’est étrangère

Je suis un étranger pour elle,

J’ai décidé , aux gens de demander

Ceux qui se sont liés

Avec elle d’amitié ,

De nous organiser une sorte de réunion

Je voulais la connaître durant ce rendez-vous

J’espérais qu’ainsi, nous rapprocher nous pourrons.

Ils ont dit qu’elle viendrait

Hélas, des heures j’ai attendu

Et assis tout seul, désespérément

Le vide triompha sur les autres sentiments.

Jusqu’au jour où

J’ai vu sa silhouette

C’était un samedi soir, non un soir de fête

C’était un soir d’été, allongée sur le sable doré

Les vagues murmuraient un doux chant immaculé

Le soleil se couchait sur cette berceuse qui retentissait

Alors,entre la mer et le ciel

Je l’ai aperçu enfin

Si proche et si loin

La-bas,vers l’horizon, Elle.

Je l’ai appelée

Elle s’est retournée .

J’étais debout et elle aussi

Je lui ai souri

Elle a souri en retour et s’est détournée

Elle n’y a pas, beaucoup d’importance accordé.

Cela ne s’est plus produit

Il ne s’est rien passé depuis.