Miriam Daher
Il était une fois, il y a très longtemps
Le monde était inhabité
Aucune créature il n’y avaient
Tout, ainsi serait resté
S’il n’y avait pas Mère Nature.
La vie se propageait de l’océan
De l’océan à la terre,
Guidée par son professeur
Elle avait tout vu,
Elle avait tout connu
Les choses allaient et venaient
Les oiseaux, les arbres,toute l’air
Ils devaient tout à leur Mère
Mais pour que la vie progresse
Et le monde soit meilleur
Elle devait être bonne, raisonnable,
Parfois trop gentille,
Mais était-elle juste? Jamais!
Tous par elle seront un jour détruits
Aucune créature, aucun être
Ne pourra échapper à elle
L’existence de toutes les espèces
dépend évidement d’elle
Lorsqu’elle prospère
Lorsqu’elle faiblit
S’en est de même pour nous aussi
Elle est là depuis l’éternité
Elle a de grands spécimens nourrit
Mais en a de grands aussi affamés
Son océan, sa terre,
Ses forets, ses rivières
Elle est la nature
Elle continuera d’exister
Sans nous dans le future
Sa création, le plus bel instrument
Elle était l’auditeur de ses belles harmonies
Sa création, le plus beau tableau
Elle en était le fameux artisan
Mais Mère nature, aujourd’hui anéantie
Recherche le moindre recoin, le moindre repli
Recherche son monde à elle,qu’elle avait perdu
Qu’elle ne reconnaissait plus
Elle ne comprenait pas, elle a trop chercher
Dans tous les côtés , dans les moindres secrets
Hélas elle ne trouva pas sa terre qu’elle voulait contempler
Sa terre qu’elle était empressée de vouloir regarder
Après un petit sommeil, pour se reposer
Ne savant point que son monde à elle
Pourrait un jour être remplacé.
Elle s’en est allée , ne pouvant supporter
Ces images déchirantes de son monde disparu
Elle ne voyait que mort et désolation
Et alors elle pris la décision
D’y mettre terme et son œuvre détruit.
Tremblements de terres, tsunamis
Laves de feu,plusieurs séismes
Catastrophes, cataclysmes
Après ça, Renaissance,
Mère Nature recréa son monde,
Un monde merveilleux, serein
Un monde magique, sans humains
Paisible,tendre, magnifique, discret…
Cependant, au bout du monde,
Des Hommes survirèrent au cataclysme
Ils se mirent a reconstruire,
Se cachant des Yeux de la Mère
Ils se préparaient, pour venger
Leurs semblables tués
Ils vinrent alors un soir
Et brûlèrent son arbre de vie, son pouvoir
Ils réussirent à la capturer
Avec leurs machines, leur cruauté
Nul ne pouvait la retrouver
Elle subit torture et violence
Fureur et brutalité
Coup après coup,plus le temps passait
Plus la lumière vacillait
Ils lui proposèrent un traité
Partir et ne plus jamais revenir
Ou bien rester ici et périr!
Elle ne pouvait rompre promesse
Alors elle éteignit sa lumière
Ce fut un triste temps,sans espoir
Depuis toutes les nuits,
Il ne cessait de pleuvoir
Beaucoup de choses n’allait guère
Plus aucun oiseau, plus aucun gibier
Plusieurs disparitions dans les forets
Mère Nature décida par la suite de se réveiller
Ainsi commença la revanche,
Elle apprit au sien à se battre
Elle leur apprit à se défendre
Elle les observait de loin avec fierté
Partout l’on entendait
La corne de rébellion qui retentissait
Courageux ils vinrent pour leur liberté
Nombreux ils se battaient pour leur fierté
Toujours ensemble ils étaient soudés
Par leur union leur solidarité
Chacun à sa façon combattait du mieux qu’il pouvait
Pour préserver Mère Nature, l’honorer
Combat comportant plusieurs espèces, plusieurs éléments
Toute sorte de matières, toute sorte d’instruments
Mais la technologie les surpassait
Ils n’étaient pas faibles mais impuissants
Face à ces montres de platine terrorisants
Suite à se massacre Mère Nature ne put résister
Elle a intervenu et à cette folie elle a participé
Rompant alors son pacte, son engagement
Suite à cette décision, elle fut condamnée
À rester sur terre, de tout pouvoir privée
Mais elle reprit ce qui lui revenait de droit
Elle devait être bonne, raisonnable,
Parfois trop gentille,
Mais était-elle juste? Jamais!
Tous par elle seront un jour détruits
Aucune créature, aucun être
Ne pourra échapper à elle
Mais elle nous apprends à aimer
À partager et profiter
Elle défie toutes nos lois
C’est ce qu’elle sans cesse nous montre.
Des jours après, elle vous emmena
Devant une porte qu’elle ouvre
Derrière vous,les oiseaux chantaient
Signe de l’acquisition de sa liberté
En face, vous pouvait parfaitement percevoir
Ce son désagréable, que vous reconnaissez
Vous êtes dans un monde vide d’espoir
Non pas le votre mais celui derrière le portail
Vous avancez avec hésitation
Vous arriver dans un sombre endroit
Vous ne voyez de lueur que celle de sa beauté
Et vous restez là à la contempler
Tout d’un coup, vous entendez
Une femme chantant au loin
Dont la voix vous entraîne
Et vous commencez à voir
Vous voyez le monde
Tel que Mère Nature le regarde
Votre vision de celui-ci a changé
La planète vous regardez
D’un autre œil à présent,
Vous avez ouvert l’esprit maintenant
Tous ce qui nous entoure est détruit
Et cela pour notre propre profit
Pour du matériel dépourvu de valeur
À ces yeux ,à elle.
La valeur est devant elle
Mais petit à petit elle se perds.
Elle ne reviendra peut-être jamais
Un échange par rien ne peut être justifier
Entre une valeur imaginaire contre une réelle
C’est pourtant ce que font les humains
Vous continuez à regarder ces images
Vous ouvrez les yeux enfin
Vous continuez de visionner ces images
Déprimantes et tristes à voir
Et cela ne peut durer
C’est pour cela qu’elle envoya
Plusieurs signes d’alerte aux Homo sapiens
Malheureusement, aveuglés par le pouvoir
Ils ne répondirent point
Alors elle amplifia les messages
Jusqu’à les rendre mortels!
Vous êtes des lâches, des hypocrites des menteurs
Vous vous mentez à vous même.
Qui sème les graines récolte la tempête
Si vous voulez vivre vraiment
Protégez la nature avec bon cœur ,tendrement
Sinon elle s’en chargera d’elle même!!