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Par Miriam Daher 

Vous êtes-vous déjà demandé qui vous êtes vraiment?
Pendant ma jeunesse, ma vie ressemblait à un ciel traversé de nuages gris menaçants
Perdu derrière eux, je ne me reconnaissais point
J’avais tout ce que je voulais, alors pourquoi n’étais-je pas heureux?
Puis j’ai été frappé par la foudre sur mon chemin
Droit dans l’âme, Ça m’a fait mal profondément,
Mais parfois nous devons traverser un moment douloureux
Pour nous rappeler qu’une tempête peut cacher un arc-en-ciel.

Maison.
Un refuge pour certains …Une cage pour les autres …
Un endroit pour grandir ou un endroit pour se dérober.
J’ai lu dans le livre d’un poète, un mot qui a marqué la page :
« Les murs de pierre ne font pas une prison, Ni des barres de fer, une cage ! »
Tu trouveras, où tu vas , que les sols de marbre et les murs dorés
Ne peuvent jamais faire une maison, un foyer,
Si l’amour n’y demeure guère, si l’amitié n’est pas vôtre.

Emmène moi chez moi,
Emmène moi chez moi, à l’endroit
Où mes larmes sont endormies et mes peurs sont apaisées
Ramène-moi à l’endroit où j’ai fait mon premier pas dans la réalité,
Dans un monde tournoyant de désirs mais ne pouvant être les nôtre.
Ramène-moi dans la maison dans laquelle j’ai été construite,
Le bâtiment qui fait encore écho à mes cris d’enfant, s’en soucie toujours, écoute.

Ma maison était mon sanctuaire, un endroit où j’étais toujours en sécurité,
J’y pouvais baisser ma garde et dormir en toute tranquillité.
Je veux franchir la porte et être transporté dans un paradis jeune et innocent ,
Où les cadres sont pourtant tordus mais retiennent des visages souriants.

Je veux retourner,
Mais revenir en arrière, jamais je ne pourrais,
Parce que ce toit n’est plus mien,
Juste le fantôme d’un souvenir aux rires d’enfant fanés,
Hantant mes nuits blanches, mes interminables soirées.
Je ne peux retourner vers mon asile dont j’ai perdu le chemin,
Ils disent que notre domicile se situe là où se trouve le cœur,
Mais quand je tends la main vers ma poitrine, tout ce que je ressens est
Le battement d’une cavité où cette organe devrait être.

Aspirées par une tornade, et dispersées dans l’univers ,
Les étoiles deviennent ma demeure mais je ne peux les atteindre
Logis perdus et moi de même, à la recherche d’un coin
Où je pourrais, de mes démons prendre soin
Être tranquille , en paix, serein.

Hélas autour de moi, gens remuants,
Maisons en déplacement, cœurs en mouvement
Alors que je voudrais juste arrêter le temps
Et regagner mon logement.
Mon vrai chez-moi dans lequel
Je n’ai pas honte de voir L’ Arc-En Ciel